La plaque commémorant l'église St-Jacques a été ajoutée au Programme des plaques historiques en 2022.

Cette plaque est située au 1041, rue Notre-Dame, à Embrun.

L'église Saint-Jacques a une valeur historique en raison de son architecture, de ses associations historiques et de son importance dans la définition du caractère du village d'Embrun. Son emplacement très visible, à un coin proéminent, en fait l'élément le plus distinctif du paysage de rue et du village alentour.

Construite en 1891, l'église actuelle est la quatrième à être construite sur la propriété depuis 1856.

L'église catholique a joué un rôle clé dans la fondation du village d'Embrun et de la communauté francophone de l'Est de l'Ontario.

Les cloches

L'église compte cinq cloches, bénies à la mémoire d'un saint reconnu localement ou d'une personne de l'histoire d'Embrun :

  • François-Xavier Séguin, Théophile Bruyère et Simon Séguin, colons fondateurs.
  • Archevêque Joseph Onésime Routhier
  • Saint-Jacques
  • Père Forget
  • M. Maurel, M. Agnel, M. Fancour, M. Guay, M. Guillaume et M. Phillion, les six premiers prêtres d'Embrun.

Les cloches ont été commandées à la Maison Paccard en France.

Architecture néo-baroque

Le bâtiment de style néo-baroque a conservé son intégrité architecturale et constitue un élément caractéristique du village. L'Église Saint-Jacques a été conçue par l'architecte L.Z. Gauthier et Roy de Montréal dans le style néo-baroque pour contraster avec le style néo-gothique commun aux confessions anglicane et presbytérienne. L.Z. Gauthier a également conçu les réparations en 1900-1902 (époque à laquelle les colonnes intérieures ont été installées) et l'intérieur de l'église en 1906.

L'intérieur est orné des «  stations de la croix », une série de 14 peintures à l'huile originales achetées en France en
1892. L'annexe du presbytère a été construite en 1946-1947 et, bien qu'elle soit d'un style « moderne » nettement différent, elle s'harmonise avec l'église par l'utilisation de matériaux et par son emplacement, qui contribue à former une cour orientale. Elle est compatible, subordonnée et de son temps.

Mis à part quelques rénovations de l'intérieur dans les années 1960, les éléments patrimoniaux sont en grande partie intacts et présentent une grande intégrité.